Communauté rurale installée au-dessus du lac du Bourget sur un étroit plateau de 8 km de long, elle se répartissait en six hameaux : le Puys (aujourd’hui disparu), Gratteloup, la Chapelle, le Grand Villard, le Petit Villard et Communal.
Son histoire s’inscrit dans celle de la Savoie, état souverain depuis le xie siècle, jusqu’en 1860, bien que parfois envahi par les armées françaises.
Le hameau central la Chapelle devient la Chapelle-de-Mont-du-Chat au quinzième xvie siècle, puis commune du Mont-du-Chat sous la Révolution française. L’appellation Chapelle proviendrait d’un édifice religieux construit au Moyen Âge au niveau du col du Chat, et non de Notre-Dame-de-l’Étoile.
Le plus ancien recensement connu est celui de 1560. Il fait état d’une population de 230 âmes. Le maximum est atteint en 1848, avec 357 habitants. Alors commence le déclin qui aboutira à une population de 61 habitants au recensement de 1975.
Depuis, grâce à de nouvelles constructions, ainsi que la rénovation d’habitats anciens et la transformation d’une ancienne colonie de vacances en logements collectifs, la commune connaît un renouveau de population : 78 habitants en 1990, 135 en 1999, 208 en 2006.
La proximité des agglomérations chambérienne et aixoise, ainsi que du pôle technologique et universitaire de Savoie Technolac, attire les adeptes de calme et tranquillité. Ils construisent ici leurs résidences principales et profitent alors pleinement d’un site remarquable.